Historique

Marcher, escalader, dévaler tout en admirant des paysages hors du commun, respirer cet air pur qui manque tellement à nos villes, ainsi que le parfum de toute cette végétation embaumante, luxuriante qui recouvre nos montagnes, plaines, vallées et bordent les chemins de chèvres, mais pas seulement :

L’Association Tunisienne des Randonneurs crée en 15/11/2011, regroupant actuellement des adhérents aimant marcher pour le plaisir, la découverte et pour le sport, vivre un moment de détente au grand air au contact de la nature, en toute simplicité et dans la convivialité, œuvre pour la mise en valeur de notre Tunisie profonde, l’idée majeure étant de préserver ses richesses et faire évoluer l’écotourisme précisément dans les zones rurales de la Tunisie profonde.

Les randonnées qu’elle organise associent sport et détente  mais aussi revalorisation des produits de notre terroir et ce faisant elle aide à perpétuer des traditions culinaires ancestrales comme la tabouna bien connue ou même ce pain comme peu savent encore le faire, préparé sur place en pleine nature et cuit à même les cendres d’un feu de bois, à déguster encore chaud, trempé dans de l’huile d’olive, ou l’assida de farine, ou encore le mléoui.

Il en est de même pour le savoir artisanal insuffisamment exploité que l’association fait revivre par des visites régulières de soutien et d’encouragement.

Les randonnées de l’association sont aussi l’occasion d’accéder à des sites archéologiques connus et de découvrir parfois au hasard des chemins, des vestiges méconnus qui font le bonheur des amateurs d’histoire. En effet, les randonnées culturelles prennent plus d’ampleur dans les sorties de l’association, c’est ainsi que nous avons eu l’occasion de visiter les différents musées du « kef », « kisra » ou « chemtou » où sont exposés l’histoire de la Tunisie depuis l’époque romaine jusqu’à nos jours.

Les musées et les sites archéologiques qui se situent à l’extérieur de la capitale ne sont pas de simples vestiges, une seule visite nous donne envie de connaitre davantage l’histoire de notre pays.

En fait plus on randonne, plus on prend connaissance des richesses de notre pays, culturelles certes mais aussi humaines, parler avec des gens différents, toujours souriant en dépit de leur soucis, mais qui nous accueillent comme si nous étions de la famille.

Aller à la rencontre des gens et essayer de leur donner un plus, qui n’est en fait que la contre partie de leur gentillesse et de leur hospitalité, ne fait qu’accroitre l’amour qu’on a pour sa patrie.

Nous avons tous un devoir envers notre pays et chacun a un rôle à jouer, et l’ATR a bien choisi son rôle.