weekend earth hour el feija

Weekend Earth Hour El Feija

Weekend Earth Hour El Feija

Le weekend Earth Hour est devenu un événement habituel au sein de notre association.

A 8h 30 nous sommes en vue de Béja illuminée de soleil ; après les pluies tant attendues, la nature affiche ses immenses tapis de tendre verdure.
8h 50 nous faisons notre petite pause habituelle à Bou Salem, ensuite vient la ville de Ghardimaou qui garde encore beaucoup de bâtiments coloniaux et qui exposait son marché hebdomadaire. A 11h 30 nous voilà enfin à Aïn Soltane qui est un petit village situé à une altitude de 850 m et abrite un centre de camping géré par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Le directeur de ce centre est très actif, il a aménagé des aires de jeux, des jardins, construit des huttes ainsi que des bungalows d’habitation et le tout est très accueillant.
Après un repas copieux traditionnel nous démarrons notre randonnée sous un beau soleil et sur un tapis chantant de feuilles de chênes lièges ou zen d’où émergent les jolis bouquets verts de feuilles d’asphodèles et de jacinthes des mers. Nous grimpons lentement vers l’Ouest du Jebel Statir, jusqu’à l’un de ses points culminants, le très pittoresque « Kef Enagcha ».c’est un promontoire fait d’immenses roches arrondies, avec ses coins sombres, ses couloirs secrets, ses espaces enchantés et surtout une vue imprenable sur toute la vallée, à une altitude de 812 m.
Sous une lumière magnifique de fin de journée, nous reprenons rapidement le chemin du retour afin de faire notre petite préparation de Hearth Hour avant la nuit. Aujourd’hui, et bien nous avons quand même, l’air de rien, fait 12 km. Alors, autant vous dire que le bon dîner chaud qui nous a été servi était bien mérité ! La soirée a commencé autour de nos bougies sur le terrain du centre avec une bonne ambiance, des accords de guitare accompagnés de quelques chansons, et un beau ciel étoilé, pour terminer jusqu’à tard dans les bungalows où nous attendaient un bon feu de cheminée.

Video resumant les moments forts du weekend

Matin clair et un peu venteux le lendemain, départ de randonnée à 9h 30 après le petit déjeuner. Cette fois les pentes sont vraiment abruptes et dures à monter mais notre guide surnommé « Bich » va nous emmener vers de petits paradis naturels peut-être connus de lui seul et qui nous font vite oublier l’essoufflement de l’escalade ! Corniche surmontée de blocs de pierre de toutes formes, sur des tapis de verdure, altitude 950 m, On monte encore et nous arrivons sur une très large étendue balayée par les vents, une petite source rafraîchissante jaillit du sol, à droite, un observatoire de montagne et devant nous encore un bel ensemble de rochers aux formes originales, têtes de chiens.. sphinx.. à côté desquelles nous nous arrêtons enfin pour déjeuner. De toute part la vue est à l’infini et nous distinguons très nettement les montagnes algériennes et mêmes quelques villages et un barrage.
13h 15, départ, nous allons redescendre sur le même versant mais par un autre chemin, magnifique. Dès le début, nous cheminons au milieu d’une multitude de bruyères arborescentes au parfum doux et subtil, elles sont en pleine floraison en ce début de printemps et la région en regorge. Nous descendons en longeant un bosquet de chênes zen pour nous retrouver quelques km plus bas de nouveau dans une forêt de chênes, lièges ou zeen, en alternance. On redécouvre le plaisir de faire bruisser le tapis de feuilles sèches et sur cette étendue ocre, des rochers surgissent de ci de là, éclaboussés de mousse d’un vert éclatant tandis que sur notre gauche surgissent des cathédrales de roche sombre que nous aimerions bien escalader et explorer. Notre chemin nous fait rejoindre une piste forestière que coupent plusieurs rigoles d’eau. Notre randonnée se termine sur plusieurs km en forêt de chênes zeen, longilignes et d’une belle hauteur d’environ 15 à 20 m, non sans croiser un gros œuf d’autruche à notre gauche, bien sûr ce n’est qu’un rocher bien arrondi.
Voila, seulement 9 km dans les pieds, ardus, rudes, mais c’est un vrai enchantement que ces forêts de chênes traversées de ruisseaux qui cascadent, ce grand silence ou l’on n’entend que le bruit de l’eau et le chant des oiseaux. Déconnexion totale.

Les circuits réalisés au weekend earth hour El feja