Découverte du barrage Oued El Melah

La découverte du barrage Oued El Melah, c’est le 13 avril  2019, 06 heures du matin, ragaillardis par une forme physique au top après le camping de Henchir el Bez à Bargou à Siliana.

Nous voilà au départ du centre ville de Tunis pour une nouvelle  destination, le barrage Oued El Maleh situé à Boujrir dans la délégation de Ghezala (Bizerte)

Alors que la météo nous annonce un ciel brumeux accompagné d’averses, nous prenons la route sous un ciel plutôt clément  malgré les quelques nuages qui commencent à apparaître.

Nous faisant une escale de ravitaillement dans la ville de Mateur et nous reprenons la route en direction de la ville de Ghezala située à une dizaine de kilomètres à l’Ouest de Mateur.

En empruntant les collines qui bordent la vallée de Boujrir où nous accueillons notre guide, “Am Fethi”, la météo et le paysage commencent à changer.

Aux riches plaines de grandes cultures de Mateur, succèdent une multitude de collines verdoyantes consacrées  à la  polyculture  bornées de petites exploitations agricoles.

La route sinue en s’élevant à des altitudes modestes: on atteint un croisement qui nous permet de quitter la route nationale RN 7 qui mène à Tabarka via les  villes de Sejnene et Nefza  pour atteindre la vallée de Boujrir.

Nous traversons des collines d’un vert éblouissant  et nous voilà devant le barrage de l’Oued El Maleh, un ouvrage inauguré en 2015.

Ce complexe est composé de deux zones humides très différentes situées sur le cours du oued.

La principale entité est l’embouchure de l’oued, qui est réduit actuellement à une petite steppe salée inondée de façon temporaire. La deuxième est un ancien petit lac de barrage situé à 30 km de l’embouchure.

A partir du barrage, nous entamons notre traversée en file indienne et  nous commençons à tester nos capacités physiques sur les sentiers boueux.

Le phénomène des oliviers pliés

Un peu  plus loin, après avoir longé le ravin par lequel l’oued se fraie un passage à travers les collines, on ne peut pas ignorer  les « oliviers pliés ».

En effet, les vents, presque constants dans cette région, ont poussé ces arbres au bois pourtant robuste, à se plier.

« Dans notre région, la force des vents /jebali/ ont changé la posture des arbres qui prennent la position de prosternation»,  nous explique Am Fethi.

Et d’ajouter que pour prier,  les habitants de cette région suivent l’inclinaison des arbres pour retrouver la direction de la Kaaba .

Jabbanet (cimetière) El Fguir Belgacem

Sur l’une des collines, dissimulé dans les broussailles, on découvre  un petit cimetière « Jabbanet El Fguir Belgacem », surplombant toute la vallée.

Encore une descente  et nous traversons les hameaux de « Wled El May », « Dir  Laalalcha » et « El Hkara ».

Enfin, nous regagnons la grande route ou nous retrouvons Am Fethi et sa femme en train de préparer les sandwichs Lablabi et Mlawi.

La fin de la rando s’écoule tranquillement, retour au mini bus,  en route pour Tunis en attendant la prochaine sortie.

Le circuit de la randonnée réalisé